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Réglementation COV en France : l'étiquette à ne pas ignorer sur un pot de peinture




Vous envisagez des travaux de rénovation ? Vous avez peur de vous tromper dans le choix de votre peinture et de nuire à la qualité de l'air intérieur alors que vous aspirez, au contraire, à davantage de bien-être ?


Je vous comprends. Pas facile de s’y retrouver dans la jungle des produits chimiques imprononçables, écrits en minuscules, sur les pots. Les lire, un supplice. Trouver des précisions les concernant, une mission équivalente aux douze travaux d’Hercules.


Ne vous inquiétez pas ! Un raccourci existe.


À la fin de cet article, vous disposerez des informations essentielles sur la réglementation encadrant la commercialisation de ces produits pour faire votre achat peinture (et même d’objets déco) en toute quiétude.


L'étiquette A+ : le Nutri-Score de la peinture pour les composés organiques volatils (COV)



Etiquette COV pot de peinture
Etiquette obligatoire sur les pots de peinture.

Nous passons 85 % de notre temps enfermés


Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), nous évoluons un temps certain dans des environnements clos (domicile, moyens de transport, locaux de travail...).


L'Anses l’évalue à 85 %.


Imaginez ! Sur une journée de 24 heures, cela représente plus de 20 heures !


Par conséquent, la qualité de l'air respiré revêt un enjeu sanitaire capital.

Quotidiennement, vous êtes exposés à des polluants potentiellement dangereux.

Tout naturellement, les pouvoirs publics se sont saisi de ce dossier.


Des risques sanitaires certains, un coût pour l’État dramatique


Ces risques sanitaires s'accompagnent d'un coût conséquent pour les pouvoirs publics.

En effet, une étude, menée par l'Anses en collaboration avec un professeur d'économie de l'université de la Sorbonne et l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), l’estime à 19 milliards d'euros... par an !


Eh oui... Ce serait le coût exorbitant provoqué par les décès prématurés, les prises en charge des soins...L’État n’a d’autres choix que de prendre ce problème à bras le corps.


Depuis la fin des années 2000, l'Anses guide chacune de ses actions. L’agence publique a analysé une dizaine de produits chimiques et de composés organiques volatils (COV utilisés principalement dans les matériaux de construction et la production d'objets décoratifs).

Son rythme : 1 par an.

Par exemple, le formaldéhyde en 2007, le benzène en 2008…


L'objectif poursuivi est simple : promouvoir les matériaux les moins toxiques grâce à un système de notation de tous les produits vendus en France.



La réglementation de 2013 sur les composés organiques volatils



Cette notation repose sur un étiquetage obligatoire depuis le 1er septembre 2013.

Elle concerne tous les produits de construction et de décoration (revêtements de sol, vernis, colles…). Bien sûr, les fabricants de peintures doivent respecter cette réglementation.


Un système d'une simplicité enfantine

Comme le Nutri-Score sur les produits alimentaires industriels, l'étiquette présente un pictogramme accompagné d'une grande lettre.